PHYSIQUE

Cornell est un adolescent tout à fait normal.
Du moins, pour un lycanthrope, ce qui le rend tout à fait anormal pour tout être humain.

Sa tête lupoïde aux yeux mordorés et sa fourrure recouvrant l'intégralité de son corps sont loin de passer inaperçu, pas plus que l'appendice caudal prolongeant sa colonne vertébrale, mais ses proportions ne l'aident pas non plus ! En effet, avant même qu'il n'ait fini sa croissance, il mesure déjà un beau mètre 77 pour ses bons 80 kilos ; et pour les curieux, la boule de cristal prévoit qu'il fera 2m26 pour 126kg adulte. Tout à fait normal pour un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Et très avantageux lorsque l'on est un amateur de basket.

Ses bras et ses jambes sont proportionnés pour lui permettre la marche bipède et quadrupède. Néanmoins, comme la majorité de ses congénères, il préfère marcher debout et courir à quatre pattes, en quel cas il est bien plus rapide que vous. Ses pattes arrières sont digitigrades alors que ses pattes avant sont des sortes de mains ornées de coussinets et de griffes robustes et tranchantes. Comme tous les canidés, une grande partie des expressions de Cornell sont gérées par un langage corporel très étendu, ce qui rend ses émotions et ses pensées plus difficiles à dissimuler.

Malgré sa fourrure, de couleur d'écorce avec un ventre beige et un dos couleur de granit, qui rend le port de vêtement totalement inutile autant du point de vue de la pudeur que de la température, Cornell s'habille - ou plutôt est obligé de s'habiller - par égard pour ces malheureux primates nus que sont les humains. Néanmoins, il n'arrive à enfiler que des hauts - avec une préférence marquée pour le vert - et des pantalons très larges le plus souvent raccourcis. Jamais de chaussures. Héritage paternel, il garde bien souvent [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sur lui ou bien en sûreté lorsqu'il ne l'a pas avec lui.

► Cornell dégage une odeur un poil (haha) désagréable lorsqu'il est mouillé. Chien mouillé #5

PSYCHOLOGIE

Sociable | Bavard | Protecteur | Susceptible | Rusé | Observateur | Fidèle | Sarcastique | Acharné | Rancunier

Je suis la psychologie et je m'écrirai seule, un jour.

► Seul de sa famille à s'être assez décarcassé en langues pour parler français et anglais sans accent. Il a d'ailleurs un peu honte lorsqu'il doit parler son vieux dialecte maternel, bien qu'il serve régulièrement d'interprète à sa mère.
► Malgré son jeune âge, il se balade très souvent tout seul et très tard.
► Adore l'odeur de l'humus, le raisin blanc et la musique.

HISTOIRE

– Tu es sûr, Valerius ?
- Ne t'inquiète pas, Dragul meu, tout va bien se passer.

Cornell avait cinq ans lorsqu'il se tourna pour la dernière fois vers les bois entourant Tiercelune. Ah ! Qu'il avait été heureux ici aux fil des saisons ! Se rouler dans la verdure printanière, jouer dans les rayons de soleil estival, se jeter dans des amas de feuilles roussies par l'automne, les batailles de neige … A présent, sous ce ciel sans lune, il ne se leurrait pas : une vingtaines d'escarbilles étincelaient, la meute les observait. Ces formes sombre qui se tordaient avait chassé avec eux, avait abattus des proies avec eux, ils avaient vécu avec eux. Ils avaient été des leurs.
Une patte caressa sa tête, qu'il tourna vers sa mère. Miruna avait senti le trouble de son fils quand il regardait ses cousins, ses oncles, ses tantes. Ses yeux dorés, son soyeux pelage clair moucheté et son visage tendre lui donnaient un air de douceur qui rassura le louveteau. Le portail s'ouvrit, éclairant la clairière d'une lumière bleutée. La meute recula, effarouchée, ne laissant que le vieux chef, le grand-oncle de Cornell et son regard brûlant de colère.
Valerius prit la patte de sa compagne qui rapprocha leur enfant d'elle et ils traversèrent la lumière.

De l'autre côté du mur, tout semblait de pierre et des dizaines d'humains vêtus de longs habits blancs ou de vêtements plus courts noirs. Valerius laissa entendre un grondement sourd, tentant de s'imposer par la taille ; Cornell se sentit brusquement misérable, "nu" comme ses parents, entourés par un langage qui ne ressemblait à rien de ce qu'ils connaissaient.

Un homme mûr en habit blanc, ses yeux en partie cachés derrière des verres, aux cheveux noirs hirsutes, sûrement un sage ou un sorcier, s'approcha et réussit, à grands renforts de gestes et d’onomatopées à se faire comprendre des lycanthropes. BadStories les acceuilla quelques temps, leur apprenant quelques usages du coin, notamment les vêtements, l'anglais, les boîtes de conserve et le français. Cuit par l'humiliation de leur arrivée, Cornell travailla très dur pour assimiler cette culture et, chcun le sait, les enfants apprennent très vite, si vite que rapidement, il devint l'interprète de la famille et surtout de sa mère qui peinait à aligner quelques mots basiques dans un autre idiome que celui dans lequel elle avait vécu. Cela permit au père de refuser qu'un seul membre de sa famille ne consomme ne serait-ce qu'une goutte de Bluestrike mais d'accepter néanmoins un travail dans l'entreprise.
La famille eut son propre appartement, Cornell alla à l'école et Miruna devint femme louve de ménage.
Ils furent tout trois enregistrés sous des noms … plus ou moins humains. Notre ami passa du simple Cornell à Cornell Luke Migan Lupesco, surnommé souvent Luke par facilité.
Cornell devint de plus en plus "humain", refusant cependant le Bluestrike avec toujours autant d'obstination que son père. Ses parents réussirent à économiser assez d'argent pour lui payer une trompette avec laquelle il joue avec plaisir.

Puis Miruna tomba à nouveau enceinte, perdit son travail et décida de ne pas en chercher pour devenir mère au foyer. Le père fut le seul à soutenir financièrement la famille et dut alors travailler bien plus, faisant symboliquement de Cornell le second père de la maison, il tint à sceller ce geste en lui offrant le couteau de chasse en os transmit de père en fils.
Le jeune voulut alors échapper à cette pression. Il devait avoir de bonnes notes, il avait à réussir avec sa trompette, il devait être calme et mature, il avait à traduire les très gênants examens médicaux. C'était trop. Il voulut fuir la misère, l'indignation qui le prenait parfois maintenant lorsque son père reprenait ses vieilles habitudes vestimentaires, la honte s'il devait parler son idiome en public et les sentiments qui le déchiraient. Il sortit de plus en plus souvent, de plus en plus tard mais il resta présent pour sa famille.
Vint la naissance dans la douleur et les plaids de Tatiana. Ce fut le coup de foudre pour Cornell, qui observait des heures cette boule de fourrure crème comme l'unique merveille du monde, n'étant repoussé que par sa mère qui, prise d'un instinct ancestral, refusait que quiconque d'autre qu'elle ne touche le bébé. Cela n'empêcha pas l'adolescent de pouponner sa petite sœur, pour un peu qu'elle ne le faisait pas trop suer. Il espérait de plus qu'en passant le plus de temps possible avec elle, son arrivée parmi les humains ne serait pas trop difficile. Mais le plus appréciable pour Cornell fut qu'à l 'époque, tout le monde avait compris que ses longues balades solitaires lui étaient vitales …

+ D'INFOS SUR VOUS...

PUFF - Moonster « Ouais, ou sinon contactez Arelan MacDuncan »

COMMENT NOUS AS-TU TROUVÉ ? - "L'autre grande asperge l'a pas expliqué ?"

CODES DE VALIDATION -Ok by Roadie.

UNE PETITE PUNCHLINE ? - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]